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Les participants de la conférence internationale : la langue peut être un facteur économique important

Jeudi, 26 Septembre 2013 EnvoyerImprimer

Aujourd’hui, le 26 septembre, qui est aussi la Journée européenne des langues, se termine la conférence scientifique « Unité dans la diversité : langues pour favoriser la mobilité, l’emploi et la citoyenneté active ». Cette conférence, qui s’est tenue pendant deux jours au Seimas, a été organisée conjointement par la Commission européenne, l’Institut de la langue lituanienne, la Commission  nationale de la langue lituanienne et le Département d’interprétation et de traduction de l’Université de Vilnius.

 

 

D’après Mme Jolanta Zabarskaitė, directrice de l’Institut de la langue lituanienne, cette conférence donne un nouveau souffle en matière de gestion des langues, constitue une source d’inspiration pour la politique linguistique et donne un élan au développement des langues en Europe. La directrice de l’Institut s’est félicitée de l’occasion, offerte par la conférence scientifique, de se pencher sur le destin de toutes les langues européennes à l’ère du numérique et de la mondialisation. « Il est important d’en discuter pour que la langue soit considérée non seulement comme un phénomène culturel et social mais aussi comme un facteur économique. Lors de la conférence, l’idée a été soulevée que la langue pourrait constituer un instrument de compétitivité et d’innovation », a affirmé Mme Zabarskaitė.

De son côté, M. Rytis Martikonis, directeur général de la DG Traduction de la Commission européenne, reste convaincu que les langues et leurs connaissances offrent plus de possibilités d’emploi et donnent l’accès à de nouvelles technologies éducatives. « L’égalité des langues et leur utilisation au sein des institutions européennes sont sans précèdent : la possibilité, pour chaque citoyen européen, de s’adresser à toutes les institutions européennes et d’en obtenir la réponse dans sa propre langue et le principe d’égalité des 24 langues officielles de l’UE constituent des bases de l’UE », a souligné le directeur général de la DG Traduction.

M. Pierre Mairesse, directeur de la direction A « Europe 2020 : Développement de la politique et analyse par pays » de la DG Éducation et culture de la Commission européenne, a attiré l’attention sur la nécessité d’améliorer le système d’enseignement des langues dans l’UE. « Seules 42% des personnes de plus de 13-14 ans sont en mesure de communiquer en langue étrangère. Après des investissements colossaux consentis par nos systèmes d’éducation et nos gouvernements, un tel résultat est insuffisant. En outre, les disparités entre pays sont énormes », a déploré M. Mairesse. D’après lui, cela représente un véritable défi tant pour l’unité et la diversité que pour l’emploi et la mobilité car dans l’avenir, davantage d’emplois exigeront des compétences linguistiques non seulement à l’étranger mais aussi dans le pays d’origine. Le représentant de la CE a aussi présenté  « Ouvrir l’éducation », l’initiative qui vient d’être lancée par la CE et qui vise à assurer un enseignement de meilleure qualité et à renforcer l’enseignement des compétences numériques.

M. Marco Benedetti, directeur général de la DG Interprétation de la Commission européenne, a encouragé les représentants lituaniens à parler leur langue maternelle lors des évènements internationaux qui se tiennent pendant la présidence lituanienne du Conseil de l’UE. « C’est le meilleur moyen d’enrichir sa langue, de la promouvoir et de communiquer de manière efficace », a souligné M. Benedetti.
 

Selon Mme Daiva Vaišnienė, présidente de la Commission  nationale de la langue lituanienne, le multilinguisme représente une opportunité pour les petites langues. « On me demande souvent si le multilinguisme n’est pas une menace pour le lituanien. Nous pourrions le considérer ainsi si l’on partait d’un point de vue des grandes langues, de celles de la communication internationale », a reconnu Mme Vaišnienė. Toutefois, elle a estimé que si nous comprenions que le multilinguisme offrait la possibilité à de telles langues comme le lituanien, le letton ou l’estonien de devenir de véritables membres de la famille linguistique de l’UE (comme c’est le cas aujourd’hui aux institutions de l’UE) et que si nous les utilisions lors des rencontres internationales sans en avoir honte, le multilinguisme leur offrirait une excellente occasion de survivre dans les domaines numérique et public.

 

Rimas Rudaitis

Division des Relations publiques

Tél. +370 52396132, rimas.rudaitis@lrs.lt

 


Message de bienvenue de Mme Loreta GRAUŽINIENĖ, Présidente du Seimas de la République de Lituanie


Message de bienvenue de M. Gediminas KIRKILAS, vice-président du Seimas et président de la commission des Affaires européennes


Message de bienvenue de M. Petras AUŠTREVIČIUS, vice-président du Seimas en charge de l’organisation des événements de la dimension parlementaire de la présidence lituanienne du Conseil de l’Union européenne

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