Les exigences du Parlement européen, certes, doivent être prises en considération et l’adoption du budget de l’Union européenne doit intervenir à temps, mais les questions de sécurité énergétique doivent aussi avoir leur place prioritaire dans l’agenda politique de l’Union européenne. Tel fut un des messages véhiculé par M. Gediminas Kirkilas, vice-président du Seimas et président de la commission des Affaires européennes lors de l’entretien avec la délégation de la Conférence des présidents du Parlement européen, dirigée par son Président Martin Schulz (groupe de l’Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates au Parlement européen).

« Nous sommes entièrement d’accord avec le Parlement européen sur le nouveau budget de l’Union européenne : un budget flexible, une révision de fond à mi-parcours du cadre financier pluriannuel, la réforme du système des ressources propres et une unité budgétaire sont requis. Mais aujourd’hui l’Union européenne a besoin des réponses concrètes : comment entamer un nouvel exercice comptable, comment gérer les finances des sept années à venir, c.à.d. comment planifier les travaux afin d’assurer une croissance intelligente, durable et inclusive de l’UE. »

G. Kirkilas a mis en exergue l’importance de la sécurité énergétique, une des priorités de la présidence lituanienne du Conseil de l’UE, en vue de créer le marché intérieur de l’énergie de l’UE d’ici 2014, de consolider les infrastructures énergétiques et d’intégrer le dispositif électrique, de mettre en œuvre la politique extérieure commune de l’UE en matière d’énergie, de diversifier les sources énergétiques, de faire disparaître les îlots énergétiques et d’assurer des prix de l’énergie favorables aux consommateurs.

Le président de la commission des Affaires européennes espère que la réunion parlementaire conjointe avec le Seimas sur le volet énergétique aura lieu, comme prévue, cet automne au Parlement européen.

G. Kirkilas a aussi fait valoir le rôle du Parlement européen et des parlements nationaux, acteurs à part entière, dans le processus décisionnel européen, conformément au traité de Lisbonne.

« Toutes les compétences et les pouvoirs de l’Union européenne lui sont conférées par ses citoyens. Représentant la volonté de leurs électeurs, les parlements nationaux et le Parlement européen peuvent faire un travail considérable dans la promotion des élections au Parlement européen, à travers un échange de points de vue et de bonnes pratiques », a déclaré G. Kirkilas.