« Dans le cadre de sa présidence du Conseil de l’Union européenne, comptant le plus grand nombre d’États membres depuis sa création, la Lituanie affrontera d’importants défis. Quant aux relations franco-lituaniennes, la France et la Lituanie restent unies par un partenariat stratégique. C’est en 2007, lors de ma visite à Paris en qualité de Premier ministre, que le Président Nicolas Sarkozy nous a proposé, avant toute autre chose, de signer un accord de partenariat stratégique bilatéral », a noté Gediminas Kirkilas, vice-président du Seimas et président de la commission des Affaires européennes, lors de l’entretien avec le ministre français délégué aux Affaires européennes Thierry Repentin.

Le partenariat stratégique franco-lituanien s’est noué le 4 septembre 2009, à la suite de la signature par les deux chefs d’État de la déclaration politique relative au renforcement de la coopération dans les différents domaines, dont les affaires européennes, l’énergie, la sécurité et l’économie.

G. Kirkilas et T. Repentin se sont longuement entretenus sur le chômage des jeunes. Le ministre français a présenté la proposition en matière d’emploi des jeunes, élaborée conjointement par la France et l’Allemagne. La proposition vise à prévoir à cette fin des fonds à part dans le futur budget européen 2014-2020.

La réunion a également été l’occasion d’échanger sur les priorités de la présidence lituanienne du Conseil de l’Union européenne, le cadre financier pluriannuel pour 2014–2020 et les perspectives d’intégration européenne des pays du Partenariat oriental. G. Kirkilas s’est félicité de l’initiative française d’instaurer la Conférence consacrée aux discussions sur l’Union économique et monétaire, dont la première réunion aura lieu lors de la présidence lituanienne.

G. Kirkilas s’est également réjoui des relations culturelles existant entre la France et la Lituanie. À cet égard il a évoqué la figure de Romain Gary, écrivain français d’origine juive, qui est né et a grandi à Vilnius et dont le 100^e anniversaire de naissance sera commémoré l’année prochaine. « Romain Gary représente tout une couche culturelle, un trait d’union entre la Lituanie, la France et les litvaks », a-t-il noté.