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La gouvernance économique après la crise au sein de l’UE au cœur des discussions à la Conférence interparlementaire

Jeudi, 17 Octobre 2013 EnvoyerImprimer

Lors de la session de la Conférence interparlementaire sur la gouvernance économique et financière de l’Union européenne consacrée à la mise en place d’un cadre propice à la gouvernance économique post-crise au sein de l’Union européenne, les discours ont été prononcés par M. Algirdas Šemeta, commissaire européen, M. Norbert Barthle, membre de la commission du Budget du Bundestag allemand, et Mme Elisa Ferreira, membre du Parlement européen et rapporteure du PE sur le semestre européen.

Tous les intervenants ont souligné l’importance d’une coopération renforcée entre le Parlement européen et les parlements nationaux pour définir un cadre approprié pour la gouvernance économique après la crise, et la nécessité d’être à la hauteur des attentes des citoyens européens en matière de lutte contre le chômage, de collecte des impôts et de principes d’égalité sociale.

 « Il est essentiel que les parlements nationaux et le Parlement européen s’impliquent davantage dans le semestre européen. La contribution des parlements nationaux est nécessaire pour renforcer la responsabilité, assurer les discussions préliminaires sur les programmes nationaux de réforme, faire le meilleur usage des analyses et recommandations, élaborer des réformes visant à stimuler la croissance économique ou encore pour prendre des décisions budgétaires. Le Parlement européen, de son côté, est un partenaire clé dans le dialogue économique au niveau européen, qui garantit la transparence des activités et veille à ce que les États membres respectent les recommandations spécifiques qui leur sont adressées et qui, en cas de non-respect, a le droit d’exiger des explications », a déclaré M. Šemeta, membre de la Commission et ancien ministre des Finances de Lituanie.

 

 

Malgré l’euro-scepticisme dans de nombreux États membres de l’UE, M. Šemeta était convaincu qu’une meilleure explication des décisions et de leur utilité serait appréciée par les citoyens et que cela permettrait de réduire le nombre de sceptiques. D’après le commissaire européen, dans le domaine de la collecte des impôts, il y a encore du pain sur la planche : « Nous devons accélérer la mise en place d’instruments fiscaux et lutter davantage contre la fraude fiscale. En effet, des études ont démontré un lien direct entre la collecte des impôts et la façon dont l’État et ses institutions sont perçues par les citoyens. Par conséquent, afin d’améliorer la collecte des impôts, il nous faut aussi améliorer la qualité des services publics. En assurant une bonne gouvernance, nous renforcerons notre compétitivité mais aussi nos citoyens comprendront qu’à travers les impôts, ils contribuent de manière considérable à la prospérité de l’Union. »

 M. Barthle, membre de la commission du Budget du Bundestag allemand, a estimé que la politique de « plus d’Europe » ne pouvait être efficace que si les autorités réussissaient mieux à convaincre les citoyens de les rejoindre sur cette voie. Il a également souligné la nécessité de renforcer la légitimité démocratique des institutions européennes et le rôle essentiel des parlements nationaux.

 « Je crois qu’il serait judicieux de nommer un commissaire européen en charge des budgets, avec des pouvoirs similaires à ceux du commissaire européen à la concurrence. En effet, il ou elle pourrait opposer son veto à des budgets nationaux si ces derniers n’étaient pas conformes aux principes adoptés par les deux parties prenantes. Ceci ne porterait pas atteinte à la compétence des parlements nationaux en matière d’élaboration du budget, il s’agirait uniquement d’un moyen de s’assurer que les plafonds de déficit prévu par les parlements nationaux sont respectés », a proposé M. Barthle.

Mme Ferreira, membre du Parlement européen et rapporteure du PE sur le semestre européen, a souligné que la crise économique de 2008 persistait et qu’elle avait des répercussions multiples sur différents domaines. La MEP s’est dit convaincue que c’était surtout le domaine social qui avait dû payer la crise au prix fort : les États membres n’avaient pas été prêts à absorber les chocs économiques internes. Par conséquent, la crise a provoqué beaucoup de tensions inattendues et a suscité, chez de nombreux citoyens européens, la déception envers l’Europe.

« Il nous faut tenir compte de cela dans l’avenir. Nous devons lutter contre l’extrême pauvreté et le chômage, la fraude et l’évasion fiscales puisque ces problèmes sont liés au sens de la justice, qui relève d’une importance capitale pour les citoyens de l’UE. »

 

Asta Markevičienė,

Division des Relations publiques

Tél. +370 5 239 6202, [email protected]

 

 


Message de bienvenue de Mme Loreta GRAUŽINIENĖ, Présidente du Seimas de la République de Lituanie


Message de bienvenue de M. Gediminas KIRKILAS, vice-président du Seimas et président de la commission des Affaires européennes


Message de bienvenue de M. Petras AUŠTREVIČIUS, vice-président du Seimas en charge de l’organisation des événements de la dimension parlementaire de la présidence lituanienne du Conseil de l’Union européenne

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